Parler français parfois nous semble tellement difficile. Comment faire la différence entre seul et seule ? Comment prononce-t-on peu, peur, peau ? C’est vrai qu’il faut faire « le bec » pour bien parler ?
Il y a en a ceux qui s’inquiètent vraiment avec tout cela. Il y en a ceux qui parlent, point. On ne va jamais devenir un Français tout à fait, voyons ! Il y a une musique dans la langue, la nôtre, qui nous rend particulièrement… nous. Et cela, on le cacherait pourquoi, finalement ? Il faut faire attention aux phonèmes qui n’existent pas en portugais, là oui, car si on ne les prononce pas bien la communication peut s’en aller. Les mots riz, roue et rue ne veulent pas tous dire la même chose, donc il va falloir essayer d’arrondir la lettre u pour arriver à nous faire comprendre. Pas facile, mais heureusement le Brésilien est très souple et essaye de se débrouiller.
Mais il faut remarquer que d’abord tout dépend du contexte et puis de l’intention de la personne qui parle et de la personne qui écoute. Obélix, dans l’histoire La Rose et la Glaive, écoute une phrase et ne comprends rien de rien, mais il s’en fiche largement, et pourtant lorsqu’il raconte cela à Astérix, celui-ci s’inquiète. Juste pour vous situer, il s’agit d’une féministe qui vient s’installer chez eux.
Astérix : - Des cours de soir ? Quels cours de soir ?
Obélix : - Je ne sais pas. Il était question de libérer les chênes et de sortir l’esclave pour grossir en rang en disant son nom à je ne sais plus qui…
Et le discours de la dame : « - Gauloises mes sœurs !Libérez-vous de vos chaînes !... Sortez de l’esclavage e venez grossir les rangs de celles qui ont dit non à… la tyrannie masculi… » qui s’arrête au milieu de la phrase lorsqu’elle s’aperçoit qu’Obélix est là.
Il faut réfléchir maintenant, notre intention est de communiquer ? ou de parler ? Quoi que soit elle, qu’on soit bien dans notre peau et on arrivera toujours à atteindre notre but.
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